25 Aug 2021

Et si à la rentrée… 

Je m’initiais à la cartographie mentale ? Excellent outil pour structurer et mémoriser l’information, la carte mentale (= mindmap = carte heuristique), comme sa cousine carte conceptuelle, n’est pas difficile à prendre en main.  

Illustration :Work illustrations by Storyset

On commence par formuler le sujet ou le problème qu’on indique au centre de la feuille, puis on construit une arborescence avec des mots, parfois des pictogrammes, et des liens (ou flèches), en indiquant d’abord des branches principales, puis en ramifiant vers des éléments secondaires.   

On peut créer une carte à partir de toute source d’information : texte écrit, présentation orale, vidéo ou encore connaissances internes. C’est un très bon moyen de prendre des notes de cours, car la cartographie transforme le processus de recueil d’information en une action d’analyse et permet une concentration plus grande pendant le cours, une compréhension plus fine du sujet et une mémorisation à long terme.  

Au début, partez sur une arborescence simple, dite “la pieuvre”. Gardez à l’esprit qu’il est plus aisé de présenter sous format carte un texte écrit et structuré qu’un exposé oral désordonné. 

La cartographie est plus efficace si un travail en amont a déjà été réalisé. Si vous souhaitez proposer cette activité aux apprenant.e.s, il est utile de préciser le cœur de la carte et d’indiquer toutes les branches principales et quelques branches secondaires. Vous pouvez aussi fournir une liste de mots-clés à utiliser.  

 


 Il est important de demander régulièrement aux apprenant.e.s de réaliser des brèves présentations orales ou écrites à partir des cartes (ou des branches de cartes) réalisées. Le but de cet exercice n’est pas de créer la carte la plus jolie, mais d’avoir un support efficace de mémorisation des informations. Vous pouvez aussi proposer de comparer les cartes en petits groupes en insistant sur la richesse du contenu plus que sur la présentation soignée.  

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