Connaissez-vous la théorie de l’autodétermination ?
Fondée dans les années 1980 par Edward Deci et Richard Ryan, elle fait aujourd’hui autorité dans l’étude de la motivation chez les individus.
Au fil de leurs recherches, ces deux scientifiques ont établi un continuum de 6 types de motivation, de la plus faible à la plus forte :
L’amotivation ou l’absence de motivation.
La régulation externe où l’investissement de la personne est complètement régi par le désir de récompenses ou la peur de punitions.
La régulation introjectée dans laquelle les contraintes externes sont intériorisées par l’individu et qui est étroitement liée aux sentiments de culpabilité ou de honte.
La régulation identifiée qui donne de la valeur à l’activité mais toujours à des fins externes. Le travail ou l’apprentissage ne sont pas perçus comme une fin en soi mais un moyen d’atteindre un objectif autre.
La régulation intégrée où l’activité est en accord avec les valeurs et les besoins profonds de la personne.
La motivation intrinsèque où l’individu éprouve du plaisir à réaliser la tâche elle-même.
Le lien entre la motivation et différents types de régulation est complexe, mais les effets positifs de la motivation intrinsèque sont aujourd’hui prouvés par de nombreuses études dans les domaines de la santé, du travail et de l’enseignement.