A quoi sert le sketchnoting ?
Il y a quelques semaines, nous avons abordé le thème de la pensée visuelle avec les cartes conceptuelles et mentales. Parlons aujourd’hui d’un autre outil de facilitation graphique, la prise de note visuelle. Â
Pour bien distinguer les deux techniques, voici les exemples : Â
Une carte mentale sur les circuits électriquesÂ
Un sketchnote sur les circuits électriquesÂ
On remarque facilement que l’organisation du sketchnote n’est pas en arborescence : il ne possède ni cÅ“ur ni réseau de mots clés. Sa structure est donc plus souple et dépend essentiellement du contenu de base et de l’objectif. La part graphique est nettement plus grande : le sketchnote comprend toujours des dessins (pictos), des flèches et des cadres (séparateurs), mais aussi du texte. Â
Le sketchnote est bien plus simple à interpréter pour un lecteur.trice qu’une carte qui reflète la compréhension du thème par l’auteur.trice. C’est donc un excellent moyen de présenter aux autres des informations de façon non linéaire et originale, d’expliquer et de capter l’attention. Les dessins aident à la mémorisation et à l’appropriation des informations, alors que les cadres permettent de mettre en avant certains points ou d’ajouter des éléments qui ne sont pas en lien avec les thèmes principaux. Â
Il n’est pas nécessaire de bien dessiner pour pratiquer le sketchnote. En revanche, il est bien utile d’acquérir des bases du vocabulaire graphique et de s’entraîner régulièrement pour l’enrichir. Â
Le sketchnoting est une activité qui peut demander du temps : on commence par préparer le contenu, puis on fait un brouillon avant de refaire la présentation au propre en ajoutant des couleurs. Mais il est toujours possible de faire des sketchnotes rapides pour rester connecter au contenu sans viser une présentation parfaite lors d’une prise de note personnelle. Â